Projet SFDM: les élus et les associations se mobilisent

Blason Cerny31 août, J-2 pour la rentrée, scolaire et le reste.

Marie Claire Chambaret, maire de Cerny, a organisé une réunion où toutes les communes et interco concernées par le projet de SFDM à Cerny ont été invitées. Il s’agissait de poser les bases d’une action concertée et cohérente pour combattre le projet de développement du site de stockage et de distribution d’hydrocarbures de Cerny.

Franck Marlin, député maire d’Etampes et acteur dans cette démarche, a mis à disposition la salle du conseil de sa ville pour cette réunion.

J’ai compté 32 participants:
– Franck Marlin bien sûr, député maire, 
– Laurent Béteille, sénateur de l’Essonne,
– Patrick Imbert, conseiller général du canton de Mennecy et président de la CCVE
– Caroline Paratre, conseiller général du canton de La Ferté Alais
– Marie Claude Girardeau, conseillere régionale

Claire Lise Campion, sénatrice de l’Essonne, était représentée par une collaboratrice
Le président du Parc Naturel Régional du Gatinais, Jean-Jacques Boussaingault, était excusé.

Une bonne vingtaine de communes entre Etampes et Le Coudray Montceaux étaient représentées.
L’association Cerny Environnement était présent et, bien sûr, le Comité des Riverains et Usagers du RD191. J’avais oublié de le mentionner et je m’en excuse.

L’association de défense de la santé et de l’environnement (ADSE) de Sainte Escobille assistait aussi à la réunion.

Il a été établi très rapidement qu’il y a unanimité pour rejeter ce projet dans sa forme actuelle et que l’importance du dossier efface toutes les rivalités, conflits et luttes internes au territoire du sud-essonne. Cela a été une affaire de quelques dizaines de secondes.
L’ADSE a exposé en quelques mots son histoire, son fonctionnement. C’est un modèle pour constituer une association focalisée sur le refus du projet de SFDM, tant par son organisation que par les actions qu’elle a menée depuis 8 années.

1ère action: création de l’association le 7 septembre à la mairie de Cerny.

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Jérôme LAFITTE est nommé commissaire du gouvernement auprès de la société SFDM

Date de publication : vendredi 23 juillet 2010

Source : JORF n°0168 du 23 juillet 2010

Par arrêté du 9 juillet 2010, du ministre de la défense, M. Jérôme LAFITTE, ingénieur en chef du service des essences des armées, en fonction à l’état-major des armées, est nommé, au titre du ministère de la défense, commissaire du Gouvernement auprès de la Société française Donges-Metz, en remplacement de M. Rémi WEBER, à compter du 1er août 2010
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Message à M. Marlin, Député-Maire d’Etampes

De : Michel Vibert <mvibertconsulting@orange.fr>
Date : Sun, 08 Aug 2010 10:33:13 +0200
À : « M. Marlin>
Conversation : PARC D’HYDROCARBURES SFDM
Objet : FW: PARC D’HYDROCARBURES SFDM

Conversation : PARC D’HYDROCARBURES SFDM
Objet : PARC D’HYDROCARBURES SFDM

 Mr MARLIN,
 Mr COUVRET,

Les récentes visites SFDM auprès du Sous préfet, accréditent la volonté de répondre aux questions techniques que quelques Cernois ont fait parvenir en sous préfecture. Ces questions portent sur le parc n°4 de Cerny.

Or, j’ avais constaté lors de la réunion en sous préfecture du 26 Mars, que l’aspect PARC était totalement occulté. Seul les conséquences de l’exploitation (les camions) interpellent la population. Et bien, selon mes sources, si le Parc présente un risque technologique avéré, et c’est le cas, le potentiel de changement d’un « site dormant », en « site de distribution », doit passer par une étude de risque technologique (PPRT).

Il existe des plans d’urbanisme à Cerny, avec des zones de Servitudes SEVESO, depuis 2002, et nous n’avons toujours pas de réponses DDE, sur la méthode de calcul de ce zonage dessiné par la DDE.
Nous avons créé une documentation technique sur le Parc avec argumentations.
Des visites sur d’autre sites ont été réalisées,(avec photos) afin de comprendre par analogie, la façon dont fonctionne ces parcs de distribution.

Selon nos sources, certains éléments probants, seront la clé de voûte de l’une des 2 enquêtes publiques. (Car il est maintenant prévu 2 enquêtes).

Après 6 mois de recherche sur ce sujet, nous avons renforcé nos connaissances dans ce domaine, en prenant comme point de départ, l’ étude de risque de 1995,
 (Général Gelineau des services hydrocarbures des armées).

A la lecture de ce rapport, dont la source émane du laboratoire INERIS, un projet de construction de lycée a été annulé par le Préfet de l’époque, pour raison de sécurité. Cela date de plus de 15 ans, et depuis AZF (Toulouse) la prévention des sites et notamment SEVESO SEUIL HAUT, a évolué.

Si SFDM souhaite une distribution comme Mitry Mory, ou bien Coignières, je pense que l’impact environnemental sur Cerny d’abord,(le parc) puis sur le circuit des camions, sera irréversible. J’ai présenté quelques photos en Mairie de Cerny sur ces autres parcs, le 12/07 dernier, et c’est édifiant.

L’absence incompréhensible de PPRT, et donc de ses conséquences, rendra très fragile la défense SFDM.
      
        LA GRANDE FAIBLESSE DU PROJET SFDM, C’EST LE PARC.

Le problème est que nous raisonnons en aveugle car les infos techniques sur le parc sont en sous préfecture. C’est une perte de temps d’attendre l’enquête, et nous comptons bien sur le dynamique Mr MARLIN, pour ouvrir certaines portes.

J’espère avoir l’occasion, en préambule, et seulement si vous le jugez utile, de vous éclairer sur la situation de nos connaissances techniques actuelles qui pourraient avoir un GRAND ECHO, si elles étaient reprises par des personnes qui savent prendre des initiatives, ce qui semble être votre cas.

J’ aimerai, maintenant que nous sommes bien plus informés, demander une réunion en sous préfecture, après une éventuelle rencontre avec vous, avant le départ de l’enquête publique.
Dès que j’aurai votre sentiment sur ce courriel, j’informerai Mme le Maire de Cerny.

Je me tiens à votre disposition.

Cordialement, et solidaire de votre action,

Michel Vibert
Assistant ponctuel auprès de la Mairie de Cerny, contre le projet SFDM.

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Message à Mr Imbert , Président de la CCVE et Conseiller Général

Voici un message envoyé par Mr Vibert, habitant de Cerny, à Mr Imbert.

De : Michel Vibert <mvibertconsulting@orange.fr>
Date : Fri, 30 Jul 2010 10:41:15 +0200
À : <ccve@ccvalessnne.com>
Conversation : PARC D’HYDROCARBURES SFDM
Objet : PARC D’HYDROCARBURES SFDM

 Mr le Président de la Communauté de Communes du Val d’Essonne,
 Mr le Conseiller Général de l’Essonne,
 Mr IMBERT,

 J ‘ai lu avec attention votre tract reçu dans ma boite aux lettres, concernant votre légitime appel à mobilisation concernant la procédure d’enquête publique.
 J’ ai trouvé très intéressant votre message.
 Les récentes visites SFDM auprès du Sous préfet, accréditent la volonté SFDM de répondre aux questions techniques que certains Cernois ont fait parvenir en sous préfecture. Ces questions portent sur le parc n°4 de Cerny.

 Or, j’ avais constaté lors de la réunion en sous préfecture du 26 Mars, que l’aspect PARC était totalement occulté. Seul les conséquences de l’exploitation (les camions) interpellent la population. Et bien, selon mes sources, si le Parc présente un risque technologique avéré, et c’est le cas, le potentiel de changement d’un « site dormant », en « site de distribution », doit passer par une étude de risque technologique (PPRT).

 Il existe des plans d’urbanisme à Cerny, avec des zones de Servitudes SEVESO, depuis 2002, et nous n’avons toujours pas de réponses DDE, sur la méthode de calcul de ce zonage dessiné par la DDE.
 Nous avons créé une documentation technique sur le Parc avec argumentations.
 Des visites sur d’autre sites ont été réalisées,(avec photos) afin de comprendre par analogie, la façon dont fonctionne ces parcs de distribution.

 Selon nos sources, certains éléments probants, seront la clé de voûte de l’une des 2 enquêtes publiques. (Car il est maintenant prévu 2 enquêtes).

Après 6 mois de recherche sur ce sujet, j’ai renforcé nos connaissances dans ce domaine, en prenant comme point de départ, l’ étude de risque de 1995,  (Général Gelineau des services hydrocarbures des armées).

A la lecture de ce rapport, dont la source émane du laboratoire INERIS, un projet de construction de lycée a été annulé par le Préfet de l’époque, pour raison de sécurité. Cela date de plus de 15 ans, et depuis AZF (Toulouse) la prévention des sites et notamment SEVESO SEUIL HAUT, a évolué.

 Si SFDM souhaite une distribution comme Mitry Mory, ou bien Coignières, je pense que l’impact environnemental sur Cerny d’abord,(le parc) puis sur le circuit des camions, sera irréversible. J’ai présenté quelques photos en Mairie de Cerny sur ces autres parcs. C’est édifiant.

 L’absence incompréhensible de PPRT, rendra très fragile la défense SFDM.
      
        LA GRANDE FAIBLESSE DU PROJET SFDM, C’EST LE PARC.

J’espère avoir l’occasion, si vous le jugez utile, de vous éclairer sur la situation de nos connaissances techniques actuelles qui pourraient avoir un écho, si elles étaient reprises par des personnes qui savent prendre des initiatives, ce qui semble être votre cas.

Je me tiens à votre disposition.

Cordialement, et solidaire de votre action,

Michel Vibert
Assistant ponctuel auprès de la Mairie de Cerny, contre SFDM.

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SFDM: des dragsters à Etampes

Après m’être interessé à l’extrémité « A6 » du projet SFDM, j’ai tourné mon regard vers l’extrémité N20, à Etampes.
Dans le projet SFDM, 60% du trafic routier se fera sur la N20, vers le nord comme vers le sud. Vu de haut, l’échangeur entre le RD191 et la N20 ressemble à cela, avec les 2 trajets possibles des camions chargés représentés en jaune.

échangeur N20 RD191

échangeur N20 RD191

Le départ sur chaque parcours représenté en jaune se fait à vitesse nulle ou presque nulle. Le camion chargé doit, idéalement, s’insérer à 80km/ dans le flot de véhicules circulant sur la N20. Idéalement toujours, le conducteur du camion doit pouvoir renoncer à l’insertion si elle s’avère impossible en freinant et en pouvant aller jusqu’à l’arrêt complet de son véhicule, sans s’engager sur la N20. J’ai négligé cette hypothèse dans le raisonnement qui va suivre, j’ai fait l’hypothèse que l’insertion est toujours possible et que le camion dispose de l’intégralité du chemin tracé en jaune pour accélérer et atteindre la vitesse de 80km/h.

Les 2 trajets représentés en jaune ont des longueurs de 150 à 170m. Avec un départ à vitesse nulle et une arrivée à 80 km/h, il faut 13s pour les parcourir, avec une accélaration constante d’un peu moins de 2 m/s2.

Pendant cette accélaration, le camion monte la rampe d’accès à la N20.

Pont N20 RD191

Pont N20 RD191

C’est une dénivellation de 5m à peu de choses près.

Donc, en 13s, le camion d’une masse de 40 tonnes accèlère de 0 à 80 km/h et monte de 5m. Pendant ces 13 s, son énergie totale (la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle) augmente de 11 MJ. En négligeant la résistance au roulement, la résistance de l’air, la résistance mécanique, le moteur de ce camion doit développer une puissance de plus de 1.000 ch. L’essieu moteur de l’attelage exercera un effort de 80.000N sur la chaussée.

C’est pas mal! Il y aura des dragsters à Etampes grace à SFDM. Et même près de 100 « runs » par jour!

Dragster

Mais reprenons les hypothèses pour être un peu plus réalistes. Exigeons tout d’abord que le camion s’insère à 60km/h seulement, grace à une limitation de vitesse abaissée à 60km/h sur la N20. Exigeons aussi que le camion puisse renoncer à sa manoeuvre et s’arrêter sans s’engager sur la N20.
Nous avons alors un camion qui accélère de 0 à 60km/h en 100 m, en montant de 5 m. C’est une accélération de 1,4 m/s2 pendant 12s, une puissance développée de 850ch, et un effort appliqué à la chaussée de 56.000N.

C’est toujours un dragster!

Dragster

Dragster

 A la différence des courses de dragster, nous serons sur une route ouverte et si le véhicule devant le camion ne respecte pas les hypothèses que nous venons de faire, cela va se terminer ainsi:

accident

accident

 ou ainsi:

Accident camion citerne

Accident camion citerne

 

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SFDM: les camions vont voler

Nous l’avions déjà compris à la réunion tenue à la sous-préfecture à Etampes le 26 mars, mais c’est de plus en plus clair, le projet de SFDM consiste à faire voler les camions jusqu’à l’A6.

Regardez cette photo:

Entrée barreau sud

Entrée barreau sud

Nous sommes à Ormoy, sur le nouveau rond point à l’entrée de la ZAC des Haies Blanches. C’est le raccordement de la desserte du Val d’Essonne avec le RD191.
A gauche, les panneaux directionnels vers Etampes et Mennecy, à droite, un panneau signalant aux véhicules routiers que c’est une impasse. Effectivement, cette route mène au hangar en arrière plan, et pas plus loin.

Alors? Vous n’avez pas compris. Ce n’est pas une route, c’est une piste pour les décollages et les atterrissages des camions de SFDM qui circuleront entre Cerny et l’A6 sans rouler à travers Mennecy, comme l’étude d’impact de SFDM l’a expliqué.

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Enquête publique sur l’autorisation d’exploitation du quai de chargement

Interrogée le 16 juillet par la mairie de Cerny, la sous-préfecture d’Etampes a déclaré que les dates n’étaient pas fixées.

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Poids-Lourds-Cerny dans la blogroll

Le blog Poids-Lourds-Cerny est mis dans les liens de la « blogroll » de ce blog, c’est dans la colonne de droite, toujours pas connotée, dans le pavé « blogroll ».

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Cerny Environnement dans la blogroll

Je viens d’ajouter un lien vers le blog de Cerny Environnement dans ce blog. C’est dans la colonne de droite (sans connotation…), dans le pavé « blogroll ».

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CR réunion des 3 actionnaires chez SFDM le 5 juillet

Les  3 actionnaires du groupe Bolloré engagés dans « l’affaire » du dépôt d’hydrocarbures de Cerny ont rencontré Mr Pinault, le 5 juillet, chez SFDM à Avon. Ce rendez vous avait été annoncé au préalable sur ce blog, le 30 juin. C’est ici.

Je, Jean Féret, prends l’initiative de publier ma perception de cette réunion. J’insiste bien ici, c’est ma perception, et si je l’affiche, ce n’est pas pour faire croire que c’est celle qu’il faut avoir, mais pour reccueillir des commentaires et avancer, dans l’intérêt général.

1 – le site.
le projet n’est pas celui de Cerny, mais de tout le site de La Ferté Alais, avec 4 pars de citernes et un volume total de stockage de 200.000m3.  Distribuer 500.000m3 par an au démarrage, soit 350.000 de plus qu’aujourd’hui, amène à un taux de rotation dans les citernes qui reste très modeste. Ce taux de rotation n’est même pas très différent de l’actuel, tant les échanges par oléoduc seulement existent déjà même s’ils sont invisibles.
Avec l’activité visée à 3 ans, 1,2 millions de m3 / an, ce taux de rotation restera modeste par rapport à ceux des sites « classiques » près des ports et des raffineries.
L’enquête publique présentera l’exploitation du site de cette façon, il sera difficile de contrer cet argument, qui ne repose que sur des chiffres objectifs et incontestables.
 
Il est souhaitable de faire créer des paliers d’activité dans l’autorisation d’exploitation. Je pense à 2 paliers, 500.000m3/an et 1,2 Mm3/an. Le premier ne pouvant être franchi que si, par exemple, la qualité de l’air (en particulier les COV) à Cerny, n’est pas modifiée, si l’aménagement de l’accès routier n’a pas provoqué d’accident, si la circulation dans Boissy le Cutté n’a pas provoqué d’accident….
Le second palier est un plafond, dont le franchissement exige une procédure d’autorisation identique à celle de maintenant, avec étude d’impact et enquête publique.
 
2 – la sécurité de l’activité stockage
L’argument qu’ils ne sont pas fous ni suicidaires n’est pas stupide. Mais l’opacité de la surveillance du site, à cause du statut militaire et du confidentiel défense, crée une faille dans laquelle tout opposant peut s’engouffrer et affirmer n’importe quoi pour vendre de l’anxiété. Je pense qu’il faut exiger qu’une instance qui représente les riverains (élus locaux, commission ad hoc, …) ait un accès privilégié au contrôle du fonctionnement du site, éventuellemnt conditionné par une clause de confidentialité sur le volet « anti-attentat » du site. Un PPRT et son volet de concertation semble ici indispensable, et je ne sais pas pourquoi, malgré l’âge de ce site, rien ne semble avoir été créé. La dangerosité du site a été pourtant affirmée en bloquant le projet de Lycée. Ce projet, évoqué pendant la réunion, a encore de l’influence jusqu’à Mennecy puisque le Lycée y est aujourd’hui saturé, à cause de l’absence du second Lycée du Val d’Essonne. Pourquoi le site a t-il été perçu comme dangereux alors, et plus maintenant pour ne pas démarrer un PPRT?
Pendant la réunion, les explications techniques m’ont semblé largement assez convaincantes pour que le dossier de l’enquête publique soit solide.
 
3 – le site de Cerny et l’urbanisme à Cerny.
Quelles sont les restrictions d’ordre urbanistiques introduites sur la commune de Cerny à cause de cete nouvelle activité? Est-ce qu’il y aura un zonage inconstructible plus grand? Est-ce qu’un périmètre où une information obligatoire sur un risque industriel va s’élargir? Si oui, il faut se préparer à le faire valoir dans l’enquête publique, évaluer son impact économique (en euros) et que la commune de Cerny demande une compensation. Ce point est d’ailleurs relié à celui des « paliers d’activité » dont le franchissement est conditionné par, par exemple, des niveaux de compensation qui s’élèvent.
Ainsi, dans l’hypothèse où un PPRT serait créé, est-ce que des riverains subiraient un préjudice économique à cause de prescriptions d’urbanisme de ce PPRT?
 
4 le futur du site
Techniquement, sans changer les tuyaux et les pompes, il peut monter jusqu’à 2 millions m3/an. Entre 1,2 et 2 millions m3/an, l’activité du site de La Ferté Alais diminue celle autour de Grand Puits.
Pour aller au delà de 2 millions m3/an, il faut construire du tuyau, soit en provenance de Donges, soit en prolongeant du Le Havre – Paris de Trapil de Grigny à La Ferté Alais. Pour moi, cette hypothèse n’est pas stupide. La valeur créée par la transformation du site de Grigny en terrains constructibles permet de payer ce prolongement.
C’est pourquoi je pense que l’autorisation d’exploitation doit contenir un plafond de 1,2 millions de m3/an
 
5 la différence entre l’exploitation du site et l’exploitation du RD191
La procédure qui reste à venir ne concerne plus l’exploitation de la totalité du RD191, donc à peine le carrefour devant le site de Cerny et pas beaucoup plus!
Nous avons maintenant 2 dossiers, l’un pour l’exploitation de parcs de citernes, avec une enquête publique à venir, et l’autre sur l’exploitation d’une route, avec rien devant nous. C’est pourquoi toutes les actions de notre part doivent ne pas mélanger les 2 dossiers, qui vont avoir une vie indépendante.
Le dossier RD191 a aussi la particularité de ne pas concerner seulement SFDM. C’est pourquoi il serait, à mon avis, imporductif d’attaquer seulement SFDM sur ce volet. A la limite, SFDM a, comme les communes riveraines du RD191, intérêt à un bon fonctionnement d’un axe routier entre la N20 et l’A6, loin des agglomérations et sans intersections dangereuses.
ll faudrait faire participer SFDM à toutes les actions pour rendre acceptable la circulation du le RD191, en particulier parce que si l’exploitation de cette route devient impossible, les investissements dans Cerny deviennent inutiles. Les aberrations de l’exploitation du RD191, telle qu’elle est envisagée par le conseil général de l’Essonne, constituent une faiblesse dans la stratégie de SFDM.
 
A nouveau, les paliers d’exploitation à obtenir dans l’autorisation d’exploitation seraient un outil avec une réexamen de ces paliers chaque année et en y introduisant l’exploitation de la route. (par exemple, s’il y a des accidents de camions citerne, on baisse le plafond d’activité jusqu’à ce qu’un aménagement des portions de route affectées par les accidents soient modifiées.
 
6 la connexion avec l’OIN Seine Amont et la région.
Nous avons suggéré de prendre attache avec la direction de l’OIN Seine Amont. Cette OIN provoque en effet le besoin de développer le site de Cerny, pour créer des richesses autour de Vitry sur Seine. Cerny, principale commune impactée, doit pouvoir partager cette richesse avec les communes de l’OIN.  Mr Pinault rencontre le sous-préfet d’Etampes le 13 juillet, il faudrait peut-être lui demander d’exprimer cette demande à cette occasion. Mais c’est aussi un motif pour créer rapidement, même informellement, l’association des élus du RD191, y installer un ou plusieurs élus dont la notoriété est nationale, et préparons une discussion « de haut niveau » entre ces élus d’une part et l’Etat ou la région d’autre part.
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